Et encore un (merci à la Cabrel-liste)
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ON PEINE à y croire. Pourtant, c'est bien là qu'a été immortalisé « Des roses et des orties ». Une grange qui porte bien son nom, avec ses énormes poutres au plafond et son vieux parquet au sol, plantée au milieu de la propriété de Francis Cabrel sur les hauteurs d'Astaffort.
Une grande salle en contrebas nous est instantanément familière. Elle a servi à illustrer la pochette des « Beaux Dégâts », en 2004. Au milieu de l'autre pièce principale trône une table de mixage, vision quasi anachronique en pareil lieu. « Elle était chez ma mère, où j'avais un petit studio au départ. J'ai enregistré Sarbacane dessus. »
« Ici, on enregistre autant la pièce que les instruments »
Depuis quelques années, la technologie s'est donc posée dans cette vieille bâtisse, qui n'imaginait pas pareil destin. « Elle servait à stocker des céréales séchées. Quand on a acheté la propriété, en 1995, on utilisait la grange pour des repas de famille. Le réveillon de l'an 2000 a eu lieu ici. On finissait toujours par jouer et chanter et on se disait que ça sonnait bien. » En 2004, les prises de son des « Beaux Dégâts » avaient été réalisées sur place, tandis que le matériel d'enregistrement se trouvait encore dans un camion garé au milieu de la cour.
Cette fois, tout a été fait à l'intérieur. « Ici, on enregistre autant la pièce que les instruments, explique Michel Françoise, guitariste et co-réalisateur du nouveau Cabrel. Sur certaines prises, on entend même les oiseaux au loin. Il y a une chaleur que l'on ne retrouvera jamais dans un studio normal. C'était l'idéal pour ce disque que l'on voulait épuré, après des albums peut-être un peu trop chargés. »
Soudain « Des roses et des orties » revient aux yeux et aux oreilles : les guitares miraculeuses des « Hommes pareils » posées là, au pied de l'escalier, le piano bouleversant de « Mademoiselle l'aventure » aperçu dans la pièce d'à côté... Cabrel et sa bande ont travaillé ici pendant un an, tranquillement mais sûrement. « J'écris le matin chez moi et, quand je veux enregistrer l'après-midi, je n'ai que le jardin à traverser, explique le chanteur. C'est un tel confort! Entre le moment où le morceau est composé et celui où il est joué, c'est pratiquement le même mouvement. Mais à 19 heures tout s'arrête. La vie de famille reprend. Ici, la lumière naturelle rythme la musique.»
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ON PEINE à y croire. Pourtant, c'est bien là qu'a été immortalisé « Des roses et des orties ». Une grange qui porte bien son nom, avec ses énormes poutres au plafond et son vieux parquet au sol, plantée au milieu de la propriété de Francis Cabrel sur les hauteurs d'Astaffort.
Une grande salle en contrebas nous est instantanément familière. Elle a servi à illustrer la pochette des « Beaux Dégâts », en 2004. Au milieu de l'autre pièce principale trône une table de mixage, vision quasi anachronique en pareil lieu. « Elle était chez ma mère, où j'avais un petit studio au départ. J'ai enregistré Sarbacane dessus. »
« Ici, on enregistre autant la pièce que les instruments »
Depuis quelques années, la technologie s'est donc posée dans cette vieille bâtisse, qui n'imaginait pas pareil destin. « Elle servait à stocker des céréales séchées. Quand on a acheté la propriété, en 1995, on utilisait la grange pour des repas de famille. Le réveillon de l'an 2000 a eu lieu ici. On finissait toujours par jouer et chanter et on se disait que ça sonnait bien. » En 2004, les prises de son des « Beaux Dégâts » avaient été réalisées sur place, tandis que le matériel d'enregistrement se trouvait encore dans un camion garé au milieu de la cour.
Cette fois, tout a été fait à l'intérieur. « Ici, on enregistre autant la pièce que les instruments, explique Michel Françoise, guitariste et co-réalisateur du nouveau Cabrel. Sur certaines prises, on entend même les oiseaux au loin. Il y a une chaleur que l'on ne retrouvera jamais dans un studio normal. C'était l'idéal pour ce disque que l'on voulait épuré, après des albums peut-être un peu trop chargés. »
Soudain « Des roses et des orties » revient aux yeux et aux oreilles : les guitares miraculeuses des « Hommes pareils » posées là, au pied de l'escalier, le piano bouleversant de « Mademoiselle l'aventure » aperçu dans la pièce d'à côté... Cabrel et sa bande ont travaillé ici pendant un an, tranquillement mais sûrement. « J'écris le matin chez moi et, quand je veux enregistrer l'après-midi, je n'ai que le jardin à traverser, explique le chanteur. C'est un tel confort! Entre le moment où le morceau est composé et celui où il est joué, c'est pratiquement le même mouvement. Mais à 19 heures tout s'arrête. La vie de famille reprend. Ici, la lumière naturelle rythme la musique.»