Coucou ! Ici Noisette, heureuse accompagnatrice de Parenthèse et Ciboulette à ce concert rouennais !
Je viens comme promis poster ici aussi mon CR… Je l’ai cependant réduit pour ne pas dévoiler la set list (sauf deux chansons déjà évoquées dans d’autres résumés); le passage sur le décor et les interventions de Francis sont masqués... Super soirée, en tout cas !
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Presque quatre ans que je n’avais pas vu Cabrel sur scène et, je l’avoue, malgré les nombreux commentaires que l’on avait déjà eus, je me demandais quand même ce que ça allait donner… Un léger stress se mêlait donc chez moi à une excitation bien compréhensible au moment tant attendu de l’extinction des lumières…
Un peu plus de deux heures plus tard, le constat est là : j’ai passé une excellente soirée et lui n’a pas bougé d’un iota!
Toujours cet étonnant mélange de nonchalance et de précision, de lenteur et d’énergie, de partage dans le chant, la musique et de timidité dans les gestes et la parole. Et toujours ce même artiste tout en retenue et en délicatesse, qui pourtant crée sans effort une ambiance tour à tour joyeuse et intimiste. Avec cette fois-ci l’aide d’un groupe très bien en place, d’un public rouennais tout acquis à sa cause et d’une play list rythmée !
Pas de trac apparent sur la chanson d’introduction, une voix tout de suite sure, posée, et effectivement plus grave qu’à l’accoutumée, ce qui ne l’empêchera pas de partir dans les aigus par la suite.
Les chansons s’enchaînent avec bonne humeur, sans temps mort ! Tellement vite que l’on commence à se demander si Francis, qui a pourtant l’air décontracté, souriant et bien content d’être là, ne s’est pas mis en grève de la parole
. Mais quand il se décidera enfin à le faire, son petit air tout timide fera qu’on lui pardonnera tout de suite le « retard »…
Surtout que ses petites interventions, toujours sur le même mode doucement ironique, étaient sympas.
- Spoiler:
J’ai bien aimé notamment son petit discours sur les vieux chanteurs menacés par les plus jeunes et qui doivent se surpasser : il a d’ailleurs ajouté « je sens bien que je me surpasse, là ! », ce qui a fait bien rire tout le monde car cela faisait au moins trois bonnes minutes qu’il meublait, le temps de réaccorder sa guitare !
Beaucoup de chansons rythmées dans la set list où les solos d’Eric Sauviat, Alexandre Léauthaud et Freddy Koella font franchement plaisir !
Denis Benarrosch et Bernard Paganotti restent eux plus en retrait mais sont toujours impeccables : un Denis imperturbable et un Bernard tout bonnement joyeux et pas avare de petits signes au public.