Plus besoin de draguer, Francis Cabrel s'en charge pour vous
24 juin 2010 à 16:10
Mauvais dragueurs, sortez vos baladeurs ! Selon une étude en psychologie, faire écouter Je l'aime à mourir à une jeune fille multiplie considérablement les chances de la séduire.
La drague passe par une bonne tchatche et trois gouttes de parfum, dîtes-vous ? On le savait. Plus étonnant, certaines tubes, comme ceux de Francis Cabrel, sont de sacrés alliés pour booster le capital séduction. Une équipe de chercheurs en psychologie a démontré que faire écouter à une jeune fille Je l'aime à mourir - chanson d'amour par excellence - multipliait les chances de la faire tomber dans les bras du premier inconnu. L'expérience, menée par trois chercheurs de l'université de Bretagne-Sud et de Paris-Sud, a été réalisée sur 87 jeunes filles âgées de 18 à 20 ans se déclarant célibataires, volontaires pour participer à une enquête de consommation sur des biscuits, et dans l'ignorance de l'objet réel de leur participation.
Une partie des cobayes patientait d'abord dans une salle d'attente où était diffusée la célèbre chanson de Cabrel, désignée par un autre panel comme la chanson française qui évoquait le plus les sentiments amoureux. L'autre partie écoutait L'heure du thé de Vincent Delerm, une chanson dite "neutre". Toutes étaient invitées peu après à débattre avec un jeune garçon au capital séduction "normal" (encore selon un précédent panel) de la qualité de différents gâteaux. Lequel se lançait dans un numéro de charme qui se concluait par un : "Je m'appelle Antoine. Tu sais, je te trouve très sympa et je me demandais si tu pouvais me donner ton numéro de téléphone". Résultat : plus de la moitié des jeunes filles ayant écouté Je l'aime à mourir répondait favorablement à la demande, contre seulement 27,9% pour les auditrices de Delerm.
Au-delà de son caractère cocasse, cette étude a confirmé aux auteurs que l'influence des contenus médiatiques (au sens large !) sur le comportement humain est bien plus vaste que ce que l'on croit. Elle ne se traduit pas seulement par l'agressivité liée à la pratique de jeux vidéo violents, rappellent-ils par exemple. Le second enseignement porte sur la vocation de la musique à produire des réactions positives, dont la réceptivité à une proposition amoureuse. A méditer lors d'un prochain rencard au resto, Je t'aime de Lara Fabian en fond sonore.
24 juin 2010 à 16:10
Mauvais dragueurs, sortez vos baladeurs ! Selon une étude en psychologie, faire écouter Je l'aime à mourir à une jeune fille multiplie considérablement les chances de la séduire.
La drague passe par une bonne tchatche et trois gouttes de parfum, dîtes-vous ? On le savait. Plus étonnant, certaines tubes, comme ceux de Francis Cabrel, sont de sacrés alliés pour booster le capital séduction. Une équipe de chercheurs en psychologie a démontré que faire écouter à une jeune fille Je l'aime à mourir - chanson d'amour par excellence - multipliait les chances de la faire tomber dans les bras du premier inconnu. L'expérience, menée par trois chercheurs de l'université de Bretagne-Sud et de Paris-Sud, a été réalisée sur 87 jeunes filles âgées de 18 à 20 ans se déclarant célibataires, volontaires pour participer à une enquête de consommation sur des biscuits, et dans l'ignorance de l'objet réel de leur participation.
Une partie des cobayes patientait d'abord dans une salle d'attente où était diffusée la célèbre chanson de Cabrel, désignée par un autre panel comme la chanson française qui évoquait le plus les sentiments amoureux. L'autre partie écoutait L'heure du thé de Vincent Delerm, une chanson dite "neutre". Toutes étaient invitées peu après à débattre avec un jeune garçon au capital séduction "normal" (encore selon un précédent panel) de la qualité de différents gâteaux. Lequel se lançait dans un numéro de charme qui se concluait par un : "Je m'appelle Antoine. Tu sais, je te trouve très sympa et je me demandais si tu pouvais me donner ton numéro de téléphone". Résultat : plus de la moitié des jeunes filles ayant écouté Je l'aime à mourir répondait favorablement à la demande, contre seulement 27,9% pour les auditrices de Delerm.
Au-delà de son caractère cocasse, cette étude a confirmé aux auteurs que l'influence des contenus médiatiques (au sens large !) sur le comportement humain est bien plus vaste que ce que l'on croit. Elle ne se traduit pas seulement par l'agressivité liée à la pratique de jeux vidéo violents, rappellent-ils par exemple. Le second enseignement porte sur la vocation de la musique à produire des réactions positives, dont la réceptivité à une proposition amoureuse. A méditer lors d'un prochain rencard au resto, Je t'aime de Lara Fabian en fond sonore.
