Réalisateurs : Patrick Savey
Nombre de disques: 1
Studio: Sony Music
Date de sortie du DVD : 17 octobre 2000
Durée : 200 minutes
Synopsis
Le monde est sourd - Comme eux - Presque rien - Assis sur le rebord du monde - L'encre de tes yeux - C'est écrit - Le reste du temps - Petite Marie - Rien de nouveau - Les murs de poussière - Je te suivrai - Octobre - Hell nep avenue - Ma place dans le trafic - Répondez-moi - Tout le monde y pense - Cent ans de plus - Encore et encore - Loin devant - Hors-saison - La corrida - Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai - Sarbacane - Je l'aime à mourir
Sans conteste, un DVD incontournable. Tout d'abord à cause de la popularité à son zénith du chanteur (la parution d'un enregistrement de Francis Cabrel est toujours un événement), mais aussi parce que visionner cette galette procure un plaisir infini : le concert est bien filmé, les images sont superbes, le montage est nerveux (c'est finalement bien plus efficace qu'un multiangles qui pallie parfois le manque d'imagination du réalisateur), si bien que les 24 titres et 140 minutes de concert sont un enchantement. Le fait que le concert soit filmé à Toulouse devant un public conquis d'avance n'empêche pas les moments d'émotion, comme sur cette superbe version de "Presque rien", aux sonorités country et aux choeurs gospel. Bien mieux, les bonus sont pléthores et toujours intéressants : un reportage de plus de 30 minutes dans les coulisses, une courte présentation de ces musiciens (délicate attention comme on aimerait en voir plus souvent), une interview du maître, qui présente entre autres ses deux influences majeures à ses débuts : Bob Dylan et Randy Newman, les deux clips du dernier album, la discographie de Cabrel, le tout emballé dans un menu animé et sonorisé, facile d'utilisation, laissant tout loisir de sous-titrer l'intégralité du contenu de ce DVD en espagnol ou en anglais. Ce qui donne d'ailleurs ce moment surréaliste lors du reportage en coulisses où Cabrel reprend "Rosie" de Jackson Browne, qu'il a adapté en français et que l'on peut suivre simultanément traduit en anglais… mais avec une signification assez différente des paroles originales. Finalement, puisque Francis Cabrel évoque lui-même ses influences américaines, c'est finalement de l'excellent James Taylor (Cabrel a repris avec application son "Millworker") dont il est le plus proche, comme lui guitariste émérite, parcimonieux dans ses albums studio et adoré d'un large public. Deux légendes de la musique pop de qualité, séparées par un océan, mais finalement si proches… --Pierre-Marie Dufour
source: Amazone.fr